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12 settembre 2013 4 12 /09 /settembre /2013 07:00

Il Cristo Apotecariocristo_apotecario1.jpg

Il Cristo farmacista, pittura a olio di Apelli, datata al 1731

 

 

Un dibattito intorno al Cristo apotecario. J. P. Sergent evoca questo soggetto nella Revue d'histoire de la Pharmacie [Rivista di storia della farmacia], nel 1966, con il titolo Le thème du Christ apothicaire [Il tema del Cristo apotecario].

 

"Intorno a numerosi lavori sul tema del Cristo apotecario, Fritz Ferchl fu in qualche modo il decifratore di questo soggetto e tentò di classificarne le molteplici rappresentazioni dipinte tra il 1600 e la seconda metà del XIX secolo. Gli apparivano limitate ad un'area geografica determinata, i paesi germanofoni, e vi vedeva l'opera della corporazione degli scultori di crocifissi  di santi, dei pittori di ex voto e di altri quadri di pietà- tesi che fu ripresa dagli storici dell'arte come W. J. Müller, per cui "questi quadri sono esclusivamente delle opere d'arte popolari anonime e non potrebbero essere attribuite alla personalità di un artista determinato".

 

Alla luce delle scoperte degli ultimi dieci anni*, queste teorie richiedono rettificazioni e sfumature. Così la miniatura firmata W. B. (Wilhelm Baur, pittore di Strasburgo, 1600-1640), la pittura su vetro con il monogramma ISP (Jérôme Spengler, di Costanza, 1589-1635), descritta da Frantz Fäh infirmano le asserzioni di Ferchl e di Müller. Di recente, il profesore Dann segnalava una pittura ad olio riprodotta un tempo da H. Peters che poteva essere attribuita alla bottega di Grégoire II Lederwasch (1679-1745). Allo stesso modo, la celeberrima miniatura della raccolta di Chants royaux [Canti reali] coronati al "Puy de la Conception de Rouen" (Paris, Bibl. Nat. entre 1519 et 1528, vedere fig. 2) non è certamente l'opera di un semplice artista popolare, ma di un eccellente miniaturista, di un maestro la cui arte reca ancora il segno della tradizione del libro d'arte francese. Questa pittura, in cui il Cristo, in presenza di Adamo e Eva, appariva chiaramente come "coelestis medicus", ma in un'officina, si distingue datutte le altre rappresentazioni del tema. Precedendo di 100 anni la prima altra opera più antica nota- una miniatura di Norimberga- essa conduce a riportare al primo quarto del XVI secolo il terminus a quo di Ferchl e a sfumare la tesi della limitazione geografica del tema ai territori germanofoni. Questa conclusione fa eco, a vent'anno di distanza, alle affermazioni effettuate, durante una comunicazione alla SHP nel 1947, da louis Sergent a proposito di questa stessa miniatura: " Si può dunque sostenere che, fin quando un altro pezzo venga a dimostrare il contrario, la rappresentazione del Cristo apotecario è di origine francese".

 

Il tentativo di classificazione tentato da Ferchl nel 1936 comportava i tre seguenti tipi: 1) il Salvatore, solo, dietro il bancone, senza sfondo; 2) scena divisa in tre piani, il piano mediano occupato dal Cristo al bancone e lo sfondo da ripiani di farmacia; 3) il tema assume un aspetto anedottico con, oltre a Cristo, altri personaggi, altre scene. Müller, in quanto a lui, distingue essenzialmente due tipi: i pezzi più antichi (XVII secolo) mostrano il Cristo in busto di fronte a uno sfondo neutro, mentre verso la fine del XVII secolo, sfondo e officina sono dipinti con una precisione crescente, annunciante il tipo realista che dominerà nel XVIII secolo.

 

Le miniature di Baur, dei Chants royaux [Canti reali] e del Museo nazionale germanico di Norimberga, in cui l'officina è accuratamente rappresentata, contraddicono questi principi di classificazione, così come una pittura ad olio di Eichstätt datante alla prima metà del XVII secolo. Aspettando nuove scoperte, un'altra classificazione sembrerebbe più degna di giudizio. Un primo gruppo include l'officina nella composizione. Parallelamente, un altro mostra il Cristo in busto dietro il bancone. Verso il 1700, altre compaiono altre opere che comprendono dei personaggi secondari - come dei peccatori pentiti o un angelo al mortaio - o che collocano il Cristo in un'officina più riccamente decorata. Infine, le ulteriori rappresentazioni, durante il XIX secolo, si concentrano sul Cristo di fronte ad uno sfondo neutro.

 

Un'analisi iconografica molto serrata permette di constatare

 

 

 


 

 

 


Une analyse iconographique très serrée permet de constater que le petit tableau du musée de Stockholm, soigneusement décrit par Müller en 1955, que l'on présume dater de 1740-1780, n'est qu'une variante suédoise de la série protestante  et germanique des représentations du "Christ apothicaire avec le pécheur repentant et l'agneau divin" publiée par Ferchl en 1935. Un Christ apothicaire du XIXe siècle décrit par Hanslick en 1955 s'insère nettement dans une lignée catholique dont il est un des plus tardifs exemples. Ce groupe se distingue par la main levée du divin médecin en un geste oratoire, par une disposition identique des récipients, calice au milieu, par un livret de remèdes évangéliques et par un rameau fleuri de "Tag und Nacht".


Entre les différents groupes se sont établies des relations que l'examen minutieux de divers détails permet de préciser : disposition des versets  bibliques et des récipients, arrangement des poids, gestes des mains (tenue de la balance, prélèvement de "Kreuzwurtz" dans un sac), plis de la robe du Christ, visage et coiffure, etc. Au terme de cette analyse minutieuse un début de schéma historique peut être dressé, au moins pour les œuvres germaniques. Quant à la distinction de Ferchl entre "pharmacies de l'âme" et "pharmacies du corps" selon les inscriptions portées sur les récipients, elle se révèle, à l'examen, sans fondement solide. On ne saurait, en particulier, l'appliquer à une gravure d'une conception jusqu'ici inconnue. Elle représente une pharmacie dont les portes à ferrures, largement ouvertes, laissent voir l'intérieur. Au dessus de l'entrée, deux anges portent une banderole avec cette citation de l'Exode : "Je suis le seigneur, ton médecin". Devant une fenêtre de l'officine garnie de barreaux, un homme tenant le fouet de la maladie dans la main droite est accueilli avec un geste de bénédiction le divin médecin-apothicaire. Cette gravure date probablement de la fin du XVIIe siècle et illustrait un ouvrage de théologie protestant. une recherche dans la littérature religieuse illustrée amènerait peut-être d'autres découvertes qui éclairciraient la genèse spirituelle des représentations du Christ apothicaire. En tout cas, cette œuvre originale nous rappelle la multitude d'interprétations du thème : dessins, miniatures, peintures à l'huile, gravures sur bois et sur cuivre, tapisseries, stucs, etc.: quatre-vingt-cinq pièces connues à ce jour".


 

Ce sujet a été si souvent traité par les peintres soit protestants, soit catholiques de langue allemande qu’il y a reçu un nom: c’est le thème du « Christ apothicaire ». Quelle en est l’origine ? Quelle en est l’exacte signification ? Jésus a été charpentier: on ne lit nulle part dans l'Evangile qu'il ait jamais exercé «humainement » la pharmacie ou même la médecine. Mais « divinement » il a fait mieux, puisqu'il a ressuscité un mort.  Rendre la vie aux trépassés, n'est-ce pas pratiquer l'art de guérir ? Aussi haut qu'on puisse remonter dans la tradition, on voit le Christ considéré à la fois comme le sauveur des âmes et comme le guérisseur des corps. « Qui est médecin? » questionne Saint Augustin dans un de ses commentaires. « Notre Seigneur ! … C’est lui qui soignera toutes nos blessures. » Et dans un autre : « Nous étions anéantis, nous ne pouvions plus avancer : mais voici que le médecin vient aux malades, le chemin s'ouvre aux pèlerins ... »

 

Dans un petit traité en vers publié par Thomas Murner à Strasbourg en 1514, Le voyage aux bains mystiques, le Christ est représenté comme le baigneur: c'est lui qui se charge d’appliquer les ventouses (qui symbolisent le jeûne et les vigiles), c'est lui qui prépare le bain de la source acide (qui figure la souffrance:bienfaisante), c'est lui qui administre le bain de vapeur (emblème de la confession).

 

cristo_apotecario2.jpg

Fig. 1. Le Christ apothicaire, peinture à l'huile du peintre strasbourgeois Wilhelm Baur représentant une officine vers 1626-1630
© Collections histoire de la pharmacie, Ordre national des pharmaciens


 


 


 

Et de même que tel ou tel saint a la spécialité de combattre telle infirmité, de même le Christ, - sans doute en souvenir de ses blessures - est invoqué contre les hémorragies. Le Dictionnaire d’archéologie chrétienne de Dom Cabrol, mentionne un camée du IXe siècle en jaspe où le lapidaire a gravé un Christ  bénissant, et dont la monture porte en latin cette inscription: « J'arrête le cours du sortilège et le flux du sang. »

 Et parfois la magie s'en mêle. Si l'on en croit M, Hackwood (Christ lore), la rose était utilisée dans l'Allemagne du Moyen-Age pour arrêter les épanchements sanguins, et l’opération était accompagnée d'une imprécation de ce genre: « Abek ! Tabek ! Fabek ! Dans le jardin du Christ, il y a trois roses rouges: l'une pour le bon Dieu, la seconde pour le sang de Dieu, la troisième pour l'archange Gabriel. Sang, cesse de couler! »

 


 cristo_apotecario3.jpg

Fig. 2. Le Christ pharmacien prépare une ordonnance pour Adam et Eve.
Miniature tirée du manuscript "Chants royaux du Puy de Rouen" (1519-1528), Bibliothèque Nationale, Paris

 


 


 

Tous ces faits n'expliquent pas cependant comment le Christ est devenu dans l'art pictural, à une époque relativement récente, un maître apothicaire tenant boutique, alors qu'on ne le trouve pour ainsi dire jamais coiffé du bonnet doctoral, ou pratiquant une saignée, ou même cueillant des simples.

 

Quelques constatations et réflexions vont peut-être nous éclairer. Très anciennement .les maisons et les boutiques se distinguaient les unes des autres par des enseignes, et un grand nombre de ces enseignes offraient un caractère religieux. On aimait placer une demeure, un commerce sous la protection d'un personnage sacré. Parfois même il y a un contraste choquant entre la sainteté du protecteur et la mauvaise réputation de ses protégés.

 Les contemporains s'en indignent, tel le poète Artus Désiré:


 


 

En leur logis plein de vers et de teignes,

Où est logé le grand diable d'enfer,

Mettent de Dieu et de saints les enseignes.

.. L'un pour enseigne aura la Trinité,

L'autre Saint Jehan et l'autre Saint-Savin,

L'autre Saint Maur, l’autre l’Humanité

De Jésus-Christ notre Sauveur divin, -)

De Dieu; des saints sont leurs crieurs de vin...

 

 

 

 

cristo_apotecario4.jpg

Christ apothicaire avec un pécheur repentant, entouré des remèdes de la "pharmacie de l'âme" : foi, amour, charité , espérance, constance, etc. Le crucifix dans le plateau droit de la balance pèse plus que les péchés et le petit monstre diabolique, symbole du mal, dans l'autre plateau. 1747 Vienne, Österreichisches Museum für Volkskunde, collection d'art populaire religieux de l'ancien couvent des Ursulines
Photo Bruno Bonnemain©


 

 

 

cristo_apotecario5.jpg

 


 


 

Tallemant raconte qu'on fit descendre du fronton de deux auberges mal famées de Paris une «Teste-Dieu» et une Notre-Dame qui s'y morfondaient, et Boursault signale dans une venelle voisine de la rue Saint-Honoré une gargotte qui avait pour enseigne le Christ emprisonné avec la légende « Au juste prix » - jeu de mots de fort mauvais goût !

 

Les sujets religieux étaient certainement moins déplacés à l'entrée des officines. Ils s'y trouvaient d'ailleurs en grand nombre, mais ils ne figuraient pas seulement dans les enseignes. Au mur du fond de la boutique était souvent fixée aussi une pieuse image : un Christ en croix dans la gravure du Musée de Nüremberg figurant Cyriacus .Schnaus en prière, un Enfant-Jésus dans la boutique gravée au frontispice des Œuvres de Renou, une vierge sur le célèbre tableau du Vénitien Pietro Longhi, etc ...


 

cristo_apotecario6.JPG

Christus als Apotheker, Ausstellung im Focke-Museum Bremen (Afiche)
Focke Museum, 1975, Bremen
© Collections histoire de la pharmacie, Ordre national des pharmaciens


 


 

De toute évidence, quand, à partir du XVII° siècle la peinture eut pris une grande place dans la signalisation et la décoration des boutiques, quand vers cette même époque l'allégorie eut été mise à la mode, les artistes qu'on chargeait de peindre un Christ pour une officine eurent l'idée de le placer dans le milieu correspondant ; ils voulurent évoquer celui qui était tout à la foi le Sauveur des âmes et celui des corps. N'en doutons pas, les portraits de « Christ apothicaire » qui nous restent ne sont point des peintures de salon : ce sont avant tout des enseignes ou des tableaux d'apothicaireries parfois hospitalières ou conventuelles. Par leur destination autant que par leur sujet ils appartiennent exclusivement à l'art pharmaceutique, si riche en chefs-d'œuvre. 

 

cristo_apotecario7.jpgGravure sur cuivre de la collection Pachinger à Linz
 
(Haute-Autriche) (XVIIesiècle)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

cristo_apotecario8.jpg


   Christ apothicaire. (Christus als segmender Apotheker mit Gedichttert ö, um 1750, 83x65 cm, Diëzean museum, Freising)

 

On peut voir sur la peinture les pots de pharmacie correspondant aux 3 vertus théologales (foi, espérance, charité), aux 4 vertus cardinales (prudence, tempérance, force et justice) et d'autres...

 



 

* Ricordiamo che il saggio fu scritto nel 1937

 

LINK al post originale:

Le Christ Apothicaire

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12 luglio 2012 4 12 /07 /luglio /2012 07:00

Il Medico, miniatura del XV secolo.

 

 

 

medico-XVsecolo.jpg

Miniatura da un manoscritto francese del XV secolo.



Il medico, al centro, tende, con la mano destra, un'ordinanza all'Apotecario, mentre con la mano sinistra indica delle piante da fornire all'erborista. (BNF- Bibliotce Nazionale di Francia).

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11 luglio 2012 3 11 /07 /luglio /2012 10:08

Formella del XIV secolo del campanile di Giotto

 

 

 

raffigurante uno studio medico

 

 

Fomella-Giotto.jpg

 

 

Copia in gesso del XX secolo di autore anonimo di una formella del primo ordine di rilievi che decorano il basamento del campanile di Giotto. La formella raffigura un "ambulatorio" medievale. In essa si vedono alcune donne che aspettano di consegnare al medico la matula con l'urina da analizzare. Il bassorilievo originale, oggi conservato nel Museo dell'opera del Duomo, fu scolpito fra il 1334 e il 1336 da Andrea Pisano e aiuto, o dal figlio Nino.

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1 ottobre 2011 6 01 /10 /ottobre /2011 07:00

angelico10.jpg

 

 

 

L'Angelico ha realizzato in questo piccolo dipinto, che è uno scomparto della predella della pala di san Marco a Venezia, terminata verso il 1440, una delle sue opere più perfette.

 

L'infermo addormentato è il diacono Giustiniano, il quale serviva nella chiesa dedicata ai due santi sulla via Sacra. Egli aveva una gamba rosa dalla cancrena ed ecco apparirgli in sogno gli stessi santi Cosma e Damiano a sostituirgli la gamba malandata con quella di un etiope, che era stato da poco sepolto nel cimitero di san Pietro in Vincoli. L'operazione è tanto più meravigliosa in quanto, com'è noto, neppure un pezzo di pelle nera attecchisce innestata ad un bianco.

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28 settembre 2011 3 28 /09 /settembre /2011 12:00

Il caduceo di Ermete non è quello di Esculapio

 

 

 

 

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  Adamo ed Eva, miniatura  x secolo 

 

Il caduceo è un simbolo molto antico e che si presta a numerose e complesse interpretazioni. Eccone alcuni rudimenti per le persone interessate ai miti e le antiche rappresentazioni e sicuramente per i professionisti della comunicazione. In alcuni casi, ho indicato alcuni collegamenti verso siti interessanti.

 

La parola caduceo proverebbe dal sanscrito Kàrù che significa cantore o poeta. Sarebbe stato ripreso dal greco dorico con il significato di “araldo” o “messaggero ufficiale” che officiava durante le trattative diplomatiche. La parola latina “caduceus” significa “bastone” (da pellegrino)”. Per alcuni autori, sembra che il dio egiziano Thot (dalla testa di Ibis), inventore della scrittura e delle arti, pesatore delle anime che accompagnava il passaggio dalla vita alla morte ed era egualmente il messaggero degli dei potrebbe averne avuto uno. La traccia sarebbe il primo ruolo di Hermete, cioè Ermete psicopompo (colui “che guida le anime”). Da non confondersi con il suo appellativo dato nel III secolo dai Greci (Trismegisto, e cioè “Tre volte grande”!).

 

  03.JPGNella tomba di Seti I in Egitto si vede chiaramente il Dio Thot reggere con la mano sinistra il caduceo, rappresentato da due serpenti incrociati che indossano sulla testa le corone dell'Alto e del Basso Egitto.

 

 

Questo appellativo proverebbe dal fatto che Ermes sarebbe vissuto una ventina di secoli prima della nostra era per inventare l’astronomia (e le cosmogonie) e si sarebbe incarnato una prima volta per la filosofia e la medicina poi una seconda volta per approdare alla grande opera degli Alchimisti e cioè la “rivelazione” della teoria macrocosmo/microcosmo e della similitudine tra l’uomo e l’universo, poi la sua trasformazione fisica e mentale personale come preludio della conoscenza universale. È evidentemente alla fonte duale dell’ermetismo (oscurità, incomprensione) e dell’ermeneutica (comprensione profonda dei testi religiosi e più tardi teorie generale della comprensione o della conoscenza). Ermete è forse il più completo dei semidei, cioè, perfetto ed imperfetto, positivo e negativo, benevolente e malvagio, sintesi mai compiuta delle due tendenze opposte dell’essere umano: l’apertura verso l’altro, la generosità e la fermezza, l’interesse.

 

Ecco alcune rappresentazioni classiche di Ermete che regge il caduceo.

 

 

  04a.JPG

 

 


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(vaso greco, statua e monete greche)

 

   

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  La moneta con effige di Ermete data del 481 a.C. Il caduceo è chiaramente visibile a destra.

 

 

 

 

Un pezzo molto raro, la parte alta di un caduceo con i due serpenti ben visibili (le ali non compaiono):

caduceo06.gif


 

 

Infine, la rappresentazione qui sotto della dea romana Felicitas mostra che le donne reggevano anch’esse il caduceo (qui insieme al corno dell’abbondanza).

caduceo07.jpg 

Ed un altro di Mercurio, equivalenti presso i Romani:

caduceo08.jpg Ne esiste una superba versione a Lione. Si vede chiaramente il petaso, il cappello del viaggiatore.

 

 

caduceo09.jpg

 

Ed un altro a Londra:


caduceo10.jpg

 

 Troviamo numerose monete romane che presentano dei caducei, anche con la figura di Giulio Cesare!

 


caducee11.jpg Sandro Botticelli ne ha rappresentato uno superbo nel suo quadro La Primavera. Ermete è a sinistra, si distingue il caduceo tra le fronde.


caduceo00.jpg

 

 

Ma, prima di lui, Michelangelo, sui soffitti della Sistina, aveva rappresentato il serpente della conoscenza in una posizione evocante il caduceo:

 

caduceo12.JPG

 

 

 

 Il primo detentore della “bacchetta d’oro” sarà Apollo, il fratellastro di Ermete. Il suo caduceo non presenta che un solo serpente e l’avrebbe ceduto ad suo figlio Asclepio (Esculapio per i Romani) dopo oscure storie di furto di greggi. In quanto ad Ermete, il suo primo attributo era la lira che Apollo gli comprò per quanto ne era affascinato. Ma in seguito, Apollo avrebbe voluto cambiare questo stesso bastone contro il flauto che Ermete aveva egualmente inventato e costruito. Qui si trova l’origine del caduceo di Ermete e del rischio di confusione con quello di Esculapio.

caduceo13.jpg Secondo la leggenda, Ermete (Mercurio per i Romani) scoprì la virtù magica del bastone d’oro ceduto da suo fratello Apollo quando tentò di separare due serpenti in lotta. Quest’ultimi si attorcigliarono in senso inverso  intorno al bastone. Uno specialista ipotizza anche che con alcuni serpenti Arboricoli la cosa è abbastanza normale.

 

In seguito, la simbolica si installò ed il caduceo accompagnò sempre Ermete. Realizza l’equilibrio di tendenze antagonistiche intorno all’asse del mondo o dell’asse della vita (i serpenti rappresentando l’acqua ed il fuoco, il bastone la terra e le ali, il cielo). Il caduceo diventa un simbolo di mediazione e di pace portato dal “Messaggero degli Dei” e anche, per gli iniziati, la guida degli esseri nei loro mutamenti di stato. Da cui il legame già sottolineato con il dio Thôt con il nome di Ermete psicopompo, incaricato di accompagnare i morti e di assicurare il loro passaggio verso l’aldilà.

caduceo14.jpg Gli altri attributi di Ermete sono ben noti (dialogo, commercio, magia e furto). Da cui la buona reputazione della comunicazione e dei comunicatori che hanno lo stesso dio dei mercanti, dei maghi e dei ladri!

 

 La frequente presenza delle ali sui due serpenti, all’estremità del bastone simboleggia anche il lato messaggero con gli dei. Si noterà che le tradizioni indiane e/o cinesi è in coincidenza con il tema del drago (serpente) alato, visibile all’entrata di tutti i templi. Alcuni commentatori arrivano a pretendere che le ali solari egiziane sarebbero un caduceo visto dall’alto.


caduceo15.jpg

 

 

 Quel che è certo, è che queste ali hanno evidentemente un valore simbolico che si è perpetuato molto tardi. Si pensi al Leone alato, simbolo di Venezia. 

 

 Al Louvre esiste una magnifica rappresentazione di un caduceo del 2150 a.C. su una coppa il da libagione” del principe Gudea di Lagash (Sumero), certamente uno dei più antichi al mondo.


caduceo_Gudea16.jpg 

 Gudea fa a ponte tra le rappresentazioni occidentali (greche poi romane passando per gli Etruschi) ed orientali, indiane, cinesi ed egiziane.

 

Nell’approccio indiano, sanscrito, il bastone è l’asse del mondo, intorno a cui sale e scende l’energia vitale e cosmica della Kundalini (traduzione: serpente di fuoco, ma anche manifestazione del Ki cinese, del Ki giapponese, del santo spirito cristiano?). I due serpenti simboleggerebbero il passaggio, uno affinché arrivi, l’altro affinché parta. In questa tradizione, ripresa dallo Yoga ed il Tantrismo, il caduceo e la rappresentazione a volte molto precisa dei serpenti e delle loro 7 intersezioni può illustrare le ruote del corpo, i chakra (ricordiamo che questa parola sanscrita molto carica di esoterismo, significa “ruota”). Si avrebbe così, dal basso in alto: il perineo, la zona genitale (attenzione, non gli organi sessuali), il plesso solare, la regione del cuore, la regione della gola, la regione della fronte, la fontanella sulla sommità del cranio (il chakra corona).

 

La kundalini, nella tradizione ermeneutica sarebbe la “Forza forte di tutte le forze”. Sarebbe il principio femminile di Dio, da cui forse la metafora dei serpenti della conoscenza. Il caduceo significherebbe allo stesso tempo benessere fisico al più semplice livello di interpretazione e armonia celeste, vacuità, pienezza, apertura al mondo per il più alto.

 

Per tornare alla coppa di Gudea, eccola rappresentata “svolta”, disegnata con un commento sulla “copulazione delle vipere”.

 

 


caduceo.Gudea17.gif

 

 

L’interpretazione sessuale è molto frequente in tutte le tradizioni, il bastone essendo evidentemente fallico dunque maschile ed i serpenti che lo circondano rappresentano il principio femminile. Alcuni autori ci vedono l’universalità dello Yin e delle Yang che riunisce il principio maschile e femminile ma anche morte e vita.

 

Un’interpretazione insiste sull’accoppiamento dei serpenti e la simbolica della fecondità. Il caduceo sembra una delle più antiche immagini indoeuropee. Ma ricorda anche molte rappresentazioni azteche o i draghi alati cinesi già citati.

 

Studi più eruditi cercano i caducei presso altre divinità, come i Celti (Cesare parla del Mercurio dei Galli) o si preoccupano del tipo di serpente, forse una biscia piuttosto che una vipera.

 

Gli alchimisti non si sono anch’essi esentati di fornire la loro spiegazione del caduceo, perché Ermete è anch’egli il loro dio: i due serpenti rappresenterebbero i principi antagonisti (zolfo/mercurio, fisso/volatile, Umido/secco, caldo/freddo) che devono unirsi nell’oro unitario dell’asse del mondo. Da questo punto di vista l’alchimia mira alla trasformazione interiore, l’iniziazione e non la volgare trasformazione del piombo in oro che non è che un preliminare, una causa facile da afferrare per i non iniziati.

 

Asclepio è in principio rappresentato in piedi mentre regge con la mano un bastone da pellegrino, simbolo del viaggiatore universale, ma con un solo serpente attorcigliato intorno al bastone. Questo serpente, come tutti gli altri, è simbolo del sapere: insinuandosi nelle fessure della Terra, era in grado di conoscere tutti i segreto, tutte le virtù delle piante medicinali, i misteri della morte, il tempo che resta da vivere, ecc. Possiamo dire anche che il serpente si rinnova costantemente attraverso la muta ed comporta una simbolica affascinante di rinascita e di giovinezza perpetua. Si abbandona la propria vecchia pelle per rinascere da se stesso. A volte, si giunge sino a nutrirsi del suo vecchio involucro.

 

Nel mito, Asclepio vide un serpente che si dirigeva verso di lui, gli tese un bastone, l’animale vi si arrotolò, Asclepio colpì il suolo ed lo uccise. Apparve un secondo serpente, che aveva tra le fauci un’erba con la quale richiamò il primo alla vita. È così che Asclepio ebbe la rivelazione della virtù delle erbe medicinali.

 

Il caduceo può ancora rappresentare la lotta tra gli istinti e la padronanza di sé o le malattie e la salute, con un esito fortemente spirituale (le ali). Il serpente (unico) si arrotola intorno al bastone che simboleggia l’albero della vita, per significare la vanità domata e sottomessa, il suo veleno si trasforma in rimedio, la forza vitale pervertita ritrova la via verticale che risale che permette la sola vera guarigione, quella dell’anima. Il caduceo appare allora come un simbolo privilegiato dell’equilibrio psicosomatico, dell’armonizzazione dei desideri, del porre ordine nell’affettività, dell’esigenza, dell’esigenza di spiritualizzazione/sublimazione che presiedono non soltanto alla salute dell’anima ma condeterminano la salute del corpo sradicandone l’Hýbris.

 

 

Jean Luc Michel 

 

 

 

 

LINK al post originale:

Le caducée de Hermès n'est pas celui d'Esculape

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10 giugno 2011 5 10 /06 /giugno /2011 14:33

 

 

Gli spettatori nelle pitture antiche

 

IlCavadenti_Gerrit-Van-Honthorst.jpg rappresentanti scene dentistiche

di Pierre BARON


 

 Per i periodi anteriori alla fotografia ed al cinema, non abbiamo a nostra disposizione che le arti grafiche che ci permettono di visualizzare le scene dentistiche. Lo studio dettagliato delle miniature, pitture, disegni ed incisioni rappresentanti delle scene dentarie non cessa di darci delle preziose insegnamenti, i soli potremmo dire, su ciò che potevano essere le condizioni del lavoro del dentista, e cioè sul suo ambiente immediato. Si deve, tuttavia, fare una piccola riserva su ciò che riguarda il realismo di queste scene tenendo conto dell'interpretazione artistica, se ve ne è una, e della volontà del pittore di far passare alcuni messaggi attraverso dei simboli spesso difficili a decifrare. Quest'ultimo punto concerne soprattutto i pittori fiamminghi e olandesi del XVII secolo, che hanno dipinto un gran numero di scene del genere, e, tra di esse, delle scene scientifiche, mediche e dentistiche.

 

 

Uno spettatore di scelta: la assistente o l'assistente

 

Lo spettatore più vicino alla coppia pratico-paziente è, senza alcun dubbio, la assistente o l'assistente. Colui o colei che è nella prima fila degli spettatori, testimone privilegiato di ciò che si fa e di ciò che si dice.

 

La prima rappresentazione di un assitente è particolarmente antica, poiché data al IX-X secolo. È una miniatura che fa parte del Codex Nicetas (Ms Laur Plut 74.7 c f° 198 v° ) conservato alla Biblioteca Medicea Laurentiana a Firenze.

 

 

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Un assistente aiuta il pratico a ridurre una lussazione temporo-mandibolare reggendo la testa del paziente.

 

Duecento anni dopo, e cioè verso il 1100-1200, nel XII secolo), una miniatura di Ruggero da Fruggardo che illustra la sua Chirurgia (Ms O. 1. 20) conservata alla Master and Fellows of Trinity College Library à Cambridge, ci mostra l'aiuto, che è un monacaccio, mentre sta attizzando il fuoco con un mantice per far scaldare i cauteri.

 

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Il trattamento di certe patologie dentarie attraverso la cauterizzazione era molto in voga durante quest'epoca. Vediamo a sinistra il pratico seduto, mentre regge dei cauteri.

 

È in un manoscritto di Rolando da Parma che data della fine del XIII secolo e che si ispira esso stesso a Ruggiero da Palermo (1180), intitolato Cyrurgia e conservato alla Biblioteca Casatanense di Roma (Ms 1382) che troviamo una miniatura (f° 19 r°) che ci mostra un'altra riduzione di lussazione temporo-mandibolare.

 

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Qui la assistente regge dei panni che servono ad effettuare il bendaggio di contenzione. Essa mostra l'aspetto di compatire la sofferenza del paziente. Il pratico e la paziente sono delle donne.

 

Per il XV secolo, abbiamo selezionato diverse rappresentazioni dell'assistente o della assistente: innanzitutto vediamo un disegno ad illustrazione di un manoscritto tedesco datante al 1467.

 

 

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Questo manoscritto è conservato alla Landesbibliothek di Stoccarda (Cod. Poet. 2°2) e ci mostra un pratico mentre estrae un dente ad un paziente. Il pratico, di aspetto orientale con la sua cuffia, è perfettamente posizionato. Egli è aiutato da una assistente che regge il paziente per la mano e la spalla.

 

Del XV secolo anch'esso, un disegno ad illustrazione di un'opera celebre il Châh–Namé (Il libro dei Re) di Abu’l Qasim Firdusi (930-1020).

 

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Questo manoscritto persiano (Ms suppl. persan 443) è conservato alla BNF (Bibliothèque Nationale de France). Il disegno (f° 363 v°) ci mostra un pratico, seduto dietro il paziente sdraiato (posizione descritta dai medici arabi e che si è perpetuata  sino all'inizio del XX secolo), mentre sta estraendo un dente ed è aiutato da due assistenti. Uno, a sinistra attizza il fuoco con un mantice, e l'altro, a destra, regge con una pinza il fuoco vicino al pratico.

 

Della stessa epoca, Charaf-ed-Din (1404-1468) ci ha lasciato la sua famosa Chirurgia degli Ilkhani, scritta ed illustrata da lui nel 1465-1466. Questo manoscritto (Ms suppl. turc 693 LI) è conservato alla BNF (Bibliothèque Nationale de France). Numerosi disegni possono illustrare la nostra affermazione, ne abbiamo però scelto uno soltanto: un'estrazione dentaria (capitolo 20 f° 80 v°).

 

 


 

 

 

Il pratico è di fronte al paziente e l'assistente dietro e gli regge la testa.

 

 

 

 

Affrontiamo ora il XVII secolo e le sue numerose rappresentazioni di scene dentistiche.

 

 

Adriaen van Ostade (1610-1685), pittore olandese, ci ha lasciato questa scena d'interno datata verso il 1630-1635 e conservata al Kunsthistorisches Museum di Vienna.

 

 

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Il pratico, posto dietro il paziente, gli sta estraendo un dente, mentre il piccolo assistente regge un piatto assistendo anch'egli alla scena. Vi sono alcuni spettatori in secondo piano, forse la famiglia del paziente ed un altro appoggiato su un lungo baston, guarda attentamente il lavoro del pratico.

 

 

 

 

Gerrit van Honthorst (1590-1659), pittore olandese ha lasciato numerose scene di genere, è un adepto di Caravaggio e di altri pittori olandesi chiamati i "Caravaggeschi del Nord". Quest'estrazione dentistica è firmata e datata 1622. Il dipinto è conservato allo Staatlische Kunstammlungen di Dresda.


 

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L’assistente regge una candela per illuminare il campo di lavoro. Il pratico è posto dietro il paziente mentre gli spettatori, molto interessati si trovano sul davanti. Joos van Craesbeck (1608- circa 1654/1662) è un pittore fiammingo.

 

 

 

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Ci mostra qui, conservato in una collezione privata, l'interno di un barbiere-chirurgo. Il pratico si è posto dietro la paziente seduta al suolo. Compie un'estrazione mentre un aiutante regge la mano della paziente tenendo fisso lo sguardo sulla bocca di quest'ultima.

 


Esaminiamo ora questo superbo disegno a penna e matita di Lambert Doomer (1623-1700) conservato all'Ashmolean Museum ad Oxford.

 

 

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Questo disegno olandese è notevole, non soltanto per le sue eccezionali qualità artistiche, ma anche per la perfetta posizione ergonomica del pratico in rapporto al paziente ed all'assistente che regge una fiaschetta, tutti riparati da un parasole. Numerosi spettatori assistono alla scena, mentre altri sono interessati allo spidocchiamento praticato da una scimmia, altro aiuto del pratico, su di un uomo.

 

 

 

Questo quadro dipinto da Jan Miense Molenaer, olandese, (1610-1668) rappresenta un dentista, conservato all'Anton Ulrich Museum di Brunswick, ci mostra un vero ciarlatano che ha l'aria di simulare una cura dentistica.

 

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Il suo accolito, per confermare l'intenzione dell'autore che è di mostrare la disonesta dei ciarlatani, ha un aspetto astuto, beffardo, di uno che è piuttosto un complice piuttosto che un assistente. Tra gli spettatori interessati alla scena c'è una dama che ha le mani giunte, perché compatisce il dolore del paziente che sta tra le mani del ciarlatano. Questa dama si sta facendo rubare da un ladro, forse un altro accolito: le sta rubando i suoi volatili dal suo paniere.

 

 

 

 

Del XIX secolo possiamo esaminare questa pittura di S. Cox, pittore britannico, conservata alla biblioteca del Wellcome Institute a Londra.


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L’assistente regge la testa del paziente mentre il dentista lavora. Due spettatori stanno presso l'ingresso del gabinetto, alcuni metri più in là.

 

 

 

Del XX secolo considereremo soltanto questo dipinto eseguito da Edouard Tytgat (1879-1957): è firmata e datata 1930, e fa parte di una collezione privata.

 

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L’assistente, porta un grembiule ed una cuffia bianca, come il camice del dentista, è posta accanto al paziente e lo sostiene. È in questa rappresentazione una spettatrice molto vicina al lavoro del pratico.

 

 

È con questo quadro di Tytgat che possiamo chiudere il capitolo dell'assistente o assistente-testimone privilegiato più vicino al lavoro del dentista. Ora andremo a vedere altre scene dentistiche dove non tratteremo più dell'assistente o della assistente ma di altri spettatori. Questi ultimi possono essere numerosi, soprattutto quando il dentista ambulante ha montato dei cavalletti su una piazza di mercato o in una fiera, e che su questi cavalletti dei buffoni o degli attorucoli impiegati dal dentista, che recitano qualche breve improvvisazione teatrale o qualche scenetta per attirare i clienti. Quando la scena si svolge all'interno, gli spettatori sono più ristretti.

 

 

Scene d'interno

 

Prendiamo alcuni esempi di pitture di scene dentistiche d'interno, e per cominciare questo quadro di Egbert van Heemkerck (1634-1704), pittore fiammingo. Questo quadro è conservato al Museo delle Belle Arti di Gand.


 

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La scena si svolge nella sala comune di lavoro di un barbiere e di un chirurgo. Oltre ai due pratici si trovano quindici persone. Un uomo si fa la barba sul fondo della bottega, mentre un altro in primo piano si fa curare, il pratico asciuga la guancia del paziente sulla quale si vede un po' di sangue. È probabile che l'estrazione di un dente sia stata appena compiuta. Alcuni spettatori stanno attenti, altri probabilmente aspettano il loro turno guardando il pratico al lavoro.

 

 

Il dipinto di Theodore Rombouts (1597-1637) è molto celebre. Questo pittore fiammingo ci ha lasciato, lui o i suoi allievi, numerose versioni di questa scena. Esiste anche un gran numero di copie antiche. Questa versione è una delle due migliori: è conservata al Museo delle Belle Arti di Gand, l’altra al Museo del Prado a Madrid.

 

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Sei spettatori assistono alla scena, di cui due hanno un atteggiamento che mostra che essi sono particolarmente interessati all'estrazione praticata dal ciarlatano: a sinistra in primo piano un uomo appoggiato sul suo bastone regge i suoi occhiali sul naso per meglio vedere, e l'altro, più giovane, è appoggiato sulla tavola in cui sono collocati gli strumenti e le fiale, anch'essi con aria molto interessata. I due uomini che stanno a destra del ciarlatano parlano, come si può vedere, dei loro denti.

 

Gerrit van Honthorst (1590-1659), pittore fiammingo di cui abbiamo visto poco prima una pittura, ci ha lasciato un'altra scena dentistica. Questo dipinto è conservato al Museo del Louvre a Parigi.

 

 

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Vi sono qui quattro spettatori, tra cui un ladro. A questo proposito bisogna ricordare che la presenza di questo ladro, relativamente frequente in questo genere di scena potrebbe avere un valore simbolico, come la presenza della scimmia. Entrambi sono astuti e ladri: è un modo per avvertire la folla di diffidare del ciarlatano, egli stesso astuto e ladro. Qui c'è un altro simbolo di questo tipo: il falso diploma con i suoi sigilli. Attenzione non lasciatevi sedurre dalle apparenze.

 


Scene di esterni

 

Già un secolo prima, Pieter Bruegel il Vecchio (1525/1530-1569), pittore Fiammingo, ci aveva mostrato un ladro in azione. Si tratta di una scena d'esterno intitolata Il Cristo caccia i mercanti del Tempio, e datata 1556. Essa è conservata alllo Statensmuseum for Kunst a Copenhagen.

 

 

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Vi è in questa scena a sinistra il dentista con alcuni spettatori tra cui un ladro in azione, la mano nella borsa di una donna.

 

 

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Passiamo ora ad altre scene d'esterno, e cominciamo con una di Jan Victors (1620-1674), Olandese. Questo dipinto firmato e datato 1654 è conservato al Rijksmuseum di Amsterdam.

 

 

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Questo dipinto di Jan Steen (1625-1679), anch'egli Olandese, data al 1651 ed è conservato al Mauritshuis all'Aia: come abbiamo già visto un a donna presenta le mani giunte in segno di preghiera.

 

 

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Ancora una spettatrice con le mani giunte nel quadro dell'Olandese Andries Both (1612/1613-1641). Questo quadro esiste in diverse versioni: quest'ultimo appartiene ad una collezione privata.

 

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Peter Jansz Quast (1606-1647), altro Olandese ci mostra qui un dentista installato su dei cavalletti. Questo dipinto è conservato nei Musei Comunali di Verviers.

 

 

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Alcuni spettatori assistono a questa scena nella quale il pittore a introdotto tre simboli: il falso diploma , la scimmia e la civetta. Ricordiamo che la civetta (o il gufo) è il simbolo dell'ingannato- in questo caso il paziente. Il proverbio olandese utilizzato dice: "Cosa importano la candela e gli occhiali se il gufo non può ne vuole vedere".

 

Durante il XVIII secolo questo genere di scene diventa sempre più raro. Pietro Longhi (1702-1785), pittore italiano ci ha lasciato una scena dentistica conservata al Museo Brera a Milano.

 

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È una scena di carnevale nella quale gli spettatori sono mascherati e travestiti.

 

 

Scene di esterni teatrali

 

Per finire vedremo ora dei dipinti con dei dentisti ambulanti che hanno montato dei cavalletti sui quali esseguono delle evoluzioni dei buffoni o degli attorucoli che recitano alcune scene o parodie per attirare la folla.

 

La più antica è della fine del XVII secolo. Esso data al 1680 circa ed è dipinta da Gerrit Berckheide (1638-1698), pittore olandese. Esso è conservato allo Staatmuseum di Colonia.

 

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Esso ci mostra una vera scena teatrale con alcuni attori su dei cavallletti montati in aperta campagna. Una folla di spettatori assiste allo spettacolo ed alla cura dentistica.

 

 

All'inizio del XVIII secolo Balthazar van den Bossche (1681-1715) ci ha lasciato questa scena datata al 1710, conservata ai Musei Reali delle Belle Arti del Belgio a Bruxelles ed intitolata "Lo strappadenti sulla Grande Piazza a Bruxelles".


 

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Qui si tratta di un vero piccolo teatro che è montato al centro della Grande Piazza.

 

 

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La folla è numerosa per assistere all'evento: il dentista in abiti borghesi si tiene sul davanti della scena con nell amano una fiala o un dente. Alla sua destra, un altro personaggio fa un inchino alla folla riunita davanti alla ribalta, mentre regge in mano un oggetto poco identificabile. Alla sua sinistra un arlecchino mascherato, tira il sipario per far apparire il preparatore di droghe o di elisir.

 

Dell'inizio del XVIII secolo anche questa scena dipinta dal fiammingo Peter Angillis (1685-1734) e conservata in una collezione privata: vi sono delle tavole posate su quattro botti e la scena stessa è circondata da passanti.

 

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Un dentista sta operando un paziente seduto su un ripiano, in piedi dietro quest'ultimo. Alla sua sinistra un uomo ben vestito arringa alla folla mostrando il falso diploma, con ai suoi lati un cofano di fiale destinate ad essere vendute. Alla destra del dentista un attore che mima il dolore del paziente. La scena è particolarmente animata con i bambini, i mercanti di volatili, un pellegrino in partenza per San Giacomno di Compostella, dei monaci ed una coppia di borghesi.

 

Altra testimonianza di questi ambulanti: la scena dipinta dall'Italiano Faustino Bocchi (1659-1742). Essa fa parte di una collezione privata.

 

 

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Qui c'è una particolarità: tutti i personaggi sono dei nani. Due altri pittori italiani del XVIII secolo ci hanno lasciato delle scene dentistiche che posso illustrare le nostre affermazioni. Il primo dipinto è di Giandomenico Tiepolo (1727-1804). È firmata e datata 1754 esi trova al Museo del Louvre a Parigi.

 

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Questa scena di carnevale è anch'essa dotata di cavalletti sui quali si esibiscono delle attrici e degli attori in costumi. Numerosi spettatori travestiti assistono allo spettacolo. La seconda è di Michele Granieri (attivo a Torino verso il 1770 e morto nel 1778). Questo quadro è conservato al Museo Civico di Torino.


 

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Qui non ci sono attori ma il modo in cui i cavalletti sono montati evoca un teratro. Degli spettatori assistono alla scena. Vedremo ora un molto bel dipinto eseguito dal pittore Fiammingo Léonard Defrance (1735-1805). Questo quadro è di una collezione privata.

 

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Ciò accade in una città, i cavalletti sono addossati ad una casa. Il dentista, riccamente vestito, mostra al pubblico un dente che ha appena estratto, probabilmente all agiovane seduta di fianco. Quest'ultima ha l'aria molto calma e discute con un giovane disteso sul ventre su di una tavola. Sullo sfondo un personaggio travestito.

 

Un'altra scena della fine del XVIII secolo, interessante da vedere, è francese, dipinta da François Watteau detto Watteau de Lille (1758-1823), collezione privata.

 

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 È Arlecchino che opera e Pierrot lo sfortunato paziente che ha l'aria di soffrire: ha l'atteggiamento tipico che i pittori in larga maggioranza, hanno raffigurato, e cioè un braccio in aria (segno di difesa) ed un piede che non poggi al suolo (segno di dolore). Una bella dama, molto ben vestita, con un bello scollo ed un grande cappello retto con la destra, ed un signore, quasi calvo, si interessa da molto vicino a Pierrot (cosa fa esattamente?). Sullo sfondo un altro Arlecchino, con la cappa, chiacchiera con una giovane, mentre un donna più anziana sta dietro il sipario accostato. I treppiedi sono ricoperti di tessuto e la scena stessa costituisce la scalinata di una casa di cui una porta s'apre sulla scena.

 

Infine, un'acquarello di J. A. Langendijk pittore olandese (1780-1818), collezione privata, ci mostra ancor meglio quest'atmosfera da fiera in cui il dentista ha il suo posto su una scena teatrale.

 

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Siamo agli inizi del XIX secolo. La folla è molto numerosa ed ognuno è occupato a fare delle compere o anche a parlare con altri. Ma una grande parte del pubblico è rivolta verso il dentista che opera un paziente. Un attore travestito regge con la mano destra la mano del paziente che soffre e con l'altra una tromba sull aquale egli soffia, sia per coprire le grida di colui che soffre sia per attirare la folla. Alla sinistra di questo gruppo un altro attore travestito ha l'aria di soffiare del fumo. Una scimmia si regge su un ripiano alto china sul davanti della scena. I sipari sono aperti e retti da tavole decorate, sul frontone dei quali si può leggere il nome del dentista.

 

 

Conclusione

Più vicino ai nostri tempi, possiamo vedere su questa incisione della fine del XIX secolo di Léon Tynaire (1861- ?), proveniente dal Museo Nazionale dell'Educazione del Mont Saint Aignan, una sala della Scuola Dentistica di Parigi in cui l'insegnante è l'unico spettatore, perché dà dei consigli alla studentessa.


 

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All'inizio del XX secolo c'erano ancora dei dentisti ambulanti che operavano per le strade: alcune fotografie, ben note, di dentisti parigini delle strade, sono le ultime testimonianze di queste scene oggi sparite dai paesi moderni. Ma numerosi sono coloro che hanno assistito a queste scene dentistiche all'aperto nei paesi del terzo mondo, che possono ancora testimoniare del loro legame diretto con i quadri che abbiamo visto. Ai nostri giorni, nei paesi moderni, non vi sono cure per le strade ed i pazienti preferiscono la discrezione, fatta eccezione delle facoltà e scuole dentistiche.


 

Pierre Baron

 

 

 

 

LINK al post originale:

 

Les spectateurs dans les peintures anciennes représentant des Scènes dentaires

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7 giugno 2011 2 07 /06 /giugno /2011 15:07

 

 

 

 

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Studio parigino del dottor Georges Fattet, 1850.

 

Dipinto di Edouard Pingret, 1788-1875.

 

 

 

LINK:
Office of the Parisian dentist Georges Fattet

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10 aprile 2011 7 10 /04 /aprile /2011 08:00

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Agli uomini di tutti i giorno mostra la vita di tutti i giorni:

essa è più profonda e vasta di tutti i mari"

 

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LA CHIROMANZIA, NUOVO PASSATEMPO DEI BRAVI PARIGINI.

 

 

 

-Adelaide... Ho un bel cercare... Non riesco a trovare la mia piccola linea che annuncia una lunga vita... mio Dio!... Devo dunque morire nel fior fiore della giovinezza.

 

 

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29 marzo 2011 2 29 /03 /marzo /2011 18:26

 

 

 

DAUMIER

 

 

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IL MALATO IMMAGINARIO


 

Questa classe di cittadini è la provvidenza della medicina, la benedizione della farmacia, è la ninfa Egeria che ha ispirato tutte le invenzioni destinate ad alleviare l'umanità non sofferente. Il malato immaginario si dà di volta in volta una polmonite, la tisi, ecc. ecc. Varia i suoi mali allo scopo di variare i suoi piaceri e sconvolge il giorno in cui grida tastandosi il polso: "Bisogna che abbia davvero una salute di ferro per poter resistere a tutte queste malattie".

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1 febbraio 2011 2 01 /02 /febbraio /2011 09:00

 

 

 

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Con impeto impressionante una poderosa figura solleva alla massima altezza un colossale pestello per farlo cadere nel grande mortaio sottostante.

 

L'affresco stava in mezzo agli stemmi dei Riario e degli Sforza sulla facciata del fondaco del Provveditore  di Spezierie di Girolamo Riario in Forlì.

 

Il pepe costituiva il tipo di "spezie" più largamente usato e raccomandato per il suo alto potere calorifero: il commercio del pepe rappresentava un importante cespite economico. È naturale quindi che l'operazione del pestare il pepe potesse diventare l'insegna di una spezieria.

 

Il fatto eccezionale sta nella elevatezza della qualità artistica che questa insegna riveste.

 

L'opera era in passato attribuita a Melozzo da Forlì; ma l'impeto che presenta è assolutamente estraneo alla statica visione di lui. L'energia della figura è tutta ferrarese. Più precisamente il Longhi ne ha indicato la stretta affinità con la parte degli affreschi di Schifanoia, dati al Cossa, tanto da attribuirla allo stesso artista, che è tra i più grandi del Quattrocento.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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